Le contrat de syndic a ceci de particulier qu’il est un mandat soumis à la volonté des parties mais dont le contenu est extrêmement encadré.
La preuve avec le contrat type institué par décret et dont le professionnel ne peut en modifier la rédaction sous aucun prétexte.
De fait, les points relevant de la simple volonté des parties s’avèrent finalement peu nombreux. À ce titre, si la durée du mandat peut être négociée entre le syndic et les copropriétaires, elle demeure soumise à quelques limites.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 682 d'octobre 2022
La régularisation des charges constitue pour le copropriétaire-bailleur un passage obligé.
En copropriété, le respect de cette formalité est fonction de la décision de l’assemblée générale d’approuver ou non les comptes et nécessite la mise à disposition, auprès du locataire, de certains documents.
Une obligation qu’il n’est pas toujours aisé de respecter en pratique.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 681 de septembre 2022
Une façon de lutter contre l’absentéisme en assemblée générale et d’éviter toute paralysie du processus décisionnel.
La passerelle de majorité la plus connue est celle de l’article 25-1.
Pour autant, l’ordonnance de réforme du 30 octobre 2019 en a créé une seconde, celle de l’article 26-1.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 680 de juillet août 2022
La mise en concurrence de diverses entreprises constitue un acte de bonne gestion et de transparence. Elle permet ainsi de trouver l’offre présentant le meilleur rapport qualité-prix au regard des besoins de la copropriété tout évitant que le syndic ne fasse appel qu’à une seule et unique entreprise, avec le risque de suspicions d’éventuelles collusions qui en découle.
Pour autant, cette mise en concurrence n’est pas automatique et doit être décidée par l’assemblée générale.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 679 de juin 2022
Le conseil syndical est un organe incontournable dans le bon fonctionnement des copropriétés en ce qu’il fait office d’intermédiaire entre les copropriétaires et le syndic. Mais encore faut-il que ce dernier entretienne des relations régulières avec les conseillers syndicaux, à charge pour eux de faire preuve de réactivité. Pour éviter que certains syndics ne fassent preuve de trop d’autonomie, le législateur est intervenu pour imposer une consultation du conseil syndical, sans pour autant aller jusqu’à mettre en place l’obligation de suivre l’avis rendu.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 678 de mai 2022
Le secrétaire de séance fait partie de ce trinôme désigné lors de l’ouverture de l’assemblée générale et composé du président et des scrutateurs. Si son rôle principal est la retranscription des débats, l’on ne saurait pour autant l’assigner à une fonction purement passive. En effet, ce poste est prioritairement attribué au syndic de sorte que, dans la pratique, il interviendra très régulièrement dans les débats. A charge pour lui de respecter un certain équilibre entre information des copropriétaires au regard de son statut de professionnel, et risque de se substituer au président de séance en s’immisçant dans la direction des débats.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 677 d'avril 2022
Si le rôle du président ou du secrétaire de séance est bien identifié, celui des scrutateurs l’est nettement moins. La faute à des textes peu prolixes les concernant et, surtout, au fait qu’ils sont éclipsés par le président de séance, véritable chef d’orchestre de l’assemblée générale, du moins en théorie, et garant de la police des débats. Pourtant, le scrutateur revêt un intérêt dans la mesure où il lui appartient de contrôler les mandats, de s’assurer, le cas échéant, qu’aucun mandataire n’excède la limite de 10 % des voix du syndicat ou encore de vérifier les résultats des votes de chaque résolution. A cette fin, il signe le procès-verbal de l’assemblée générale, au même titre que le président et le secrétaire.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 676 de mars 2022
La possibilité d’engager ou non la responsabilité du conseil syndical est une question récurrente suscitant une certaine inquiétude auprès de ses membres. Un sujet qui, parfois, reflète les tensions existantes dans la copropriété, certains n’hésitant pas à attaquer les conseillers syndicaux pour des motifs plus ou moins fondés. Si, sur le principe, une action en responsabilité existe, encore faut-il en déterminer les contours.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 675 de janvier-février 2022
Parler de rémunération d’un bénévole ne constituerait-il pas en soi un oxymore ?
Par définition, tout bénévolat suppose l’exercice d’une activité à titre gracieux, excluant de fait la perception d’une quelconque somme d’argent. Et pourtant, un syndic bénévole peut être rémunéré. C’est d’ailleurs pour éviter ces contradictions sémantiques que l’on parle désormais de syndic non professionnel. Cependant, s’agit-il d’une réelle rémunération similaire à celle d’un professionnel ou juste d’une gratification symbolique ? La réponse n’est pas forcément aisée.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 674 de décembre 2021
Au-delà des obligations qui découlent de la loi du 10 juillet 1965, un syndic est avant tout un professionnel de l’immobilier soumis à la loi Hoguet. Il est donc tenu, à ce titre, de respecter certaines formalités administratives. Sur ce point, la détention d’une carte professionnelle en constitue l’un des aspects le plus importants qui, de surcroit, n’est pas sans avoir de conséquences pour les copropriétaires.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 673 de novembre 2021