Figurant en bonne place parmi les sources de nuisance en copropriété, le bruit avive bien souvent les tensions entre voisins.
Comment le prévenir et quels moyens mettre en œuvre quand la situation perdure ?
Soirées avec force cris et chahuts dans les couloirs jusqu’à 4h du matin, bruits de canalisations, talons aiguilles de la voisine du dessus ou bien encore aspirateur passé à toutes heures du jour et de la nuit par le maniaque du ménage d’à côté...
La vie en copropriété demande souvent bien des concessions et un bon contrôle de soi. Il faut dire qu’au delà des petites et grandes incivilités de ses voisins, l’architecture et l’ancienneté des immeubles jouent souvent un grand rôle dans la propagation des ondes sonores.
Tous les bâtiments ne sont donc pas égaux en la matière. Ainsi, les constructions en béton propagent-elles un bruit plus important que les constructions traditionnelles, avec planchers en parquet sur poutres.
D’où l’importance, dans nombre d’appartements modernes, de recouvrir le sol d’une moquette destinée à absorber les bruits de chute ou de pas. Il arrive pourtant que des copropriétaires soucieux d’aménager leur intérieur à leurs goûts, décident de changer le revêtement du sol. Si le résultat leur apporte la plus grande satisfaction sur le plan esthétique, il n’en va pas nécessairement de même pour la qualité acoustique de ce nouveau plancher... ou plafond, pour le voisin du dessous ! Ce changement peut, en effet, entraîner une perception excessive de bruits d’impact et dépasser ainsi les inconvénients normaux de voisinage, sans forcément enfreindre le règlement de copropriété.
Entamer des travaux dans ce domaine implique donc de prendre des précautions élémentaires, sous peine de devoir tout démonter, à cause du recours d’un ou de plusieurs copropriétaires. La consultation du règlement de copropriété afin de connaître les conditions à respecter reste donc un préalable indispensable. D’autant plus qu’il prime sur la réglementation nationale, si ses exigences sont plus strictes que cette dernière. Le plus souvent une autorisation de l’Assemblée générale des copropriétaires ou du Syndic de copropriété sera requise avant toute modification majeure.
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