L’importance du choix de l’isolant
Il existe deux principales techniques d’ITE : sous enduit et sous bardage. La première consiste à coller le matériau isolant directement sur le mur et de le recouvrir d’un enduit, la seconde à insérer l’isolant entre des ossatures bois ou métal fixées au support grâce à des équerres.
Les travaux sont réalisés à partir de matériaux synthétiques (polystyrène expansé ou polyuréthane), minéraux (laine de roche ou de verre) ou naturels (fibre de bois ou ouate de cellulose).
«Le choix de l’isolant dépend de la nature de l’immeuble et du budget consacré» précise Pierrick Messien, référent des copropriétés chez DSD Rénov, entreprise de ravalement et d’isolation extérieure en Île-de-France et spécialiste du bâti ancien. Il ajoute qu’il existe «deux grands types de bâtiments : anciens (avant 1948) et modernes. Pour les immeubles anciens, la façade étant en pierre ou en brique, il faut utiliser un matériau perspirant, c’est-à-dire capable d’évacuer la vapeur d’eau afin de ne pas abimer le mur et d’éviter l’humidité». Il souligne que «le polystyrène expansé est souvent le plus utilisé car moins cher et simple à poser, mais il n’est pas recommandé pour tous les immeubles». Il conseille la laine de roche car «elle est perspirante et permet une isolation phonique et un confort d’été».
Enfin, en ce qui concerne la durée des travaux, il indique que «tout dépend de la surface et de l’état du bâtiment, mais qu’en général le chantier est de deux à trois mois».