Trois manières de distribuer la fibre optique aux particuliers
Le point-à-point passif (utilisé par Free)
Chaque habitation est reliée au central optique (NRO ou Nœud de Raccordement Optique) via une ou deux fibres dédiée. La ligne est disponible totalement ce qui garantit un débit élevé et un ciblage précis pour l’opérateur. En revanche, les infrastructures n’étant pas mutualisées, cette installation se révèle plus coûteuse à installer pour l’opérateur, d’où un déploiement plus lent.
Le point-multipoint passif (utilisé par Orange ou SFR)
La fibre optique part du NRO et est partagée entre plusieurs clients, via un coupleur, sorte de multiprise placée à proximité de la zone à desservir. La mutualisation des infrastructures est ainsi favorisée, ce qui permet des
économies sur la quantité de fibres à poser et donc de réduire la taille des infrastructures d’accueil. En revanche, les performances sont moindres en terme de débit.
Les solutions mixtes (utilisé par Numéricâble)
Le point de desserte optique est plus ou moins proche de l’utilisateur. Placé au niveau de l’immeuble (FTTB : Fiber To The Building), ou au niveau de la rue (FTTC : Fiber To The Curb) Le restant de la connexion s'effectue jusqu'au logement par des fils de cuivre, comme ceux utilisés pour l'actuel haut débit. Ce type d'installation évite provisoirement d'intervenir chez les usagers tout en leur
permettant d'accéder à la technologie fibre optique.
© CETE de l'Ouest