Particulièrement malsain, un habitat humide peut aussi engendrer des coûts inutiles. Des traitements existent, mais faute d’agir rapidement sur les causes, le problème restera récurrent.
Paul TURENNE
Moisissures, micro-gouttelettes sur les murs et les plafonds, ou bien encore sensation de froid... Autant de phénomènes causés par un taux d’humidité trop élevé. Pour arriver à déterminer l’origine de ces désagréments, une approche globale est nécessaire car les causes sont bien souvent multiples. Si les fuites accidentelles provenant des appartements voisins sont bien souvent soupçonnées, le rôle de l’aération, de la porosité des façades ou des remontées capillaires ne doit pas être sous-estimé.
Les problèmes d’humidité concernent en premier lieu les constructions anciennes mais, là encore, les plus touchées ne sont pas forcément celles que l’on croit.
Ainsi, de nombreux immeubles construits dans les années 90 sont paradoxalement victimes d’infiltrations importantes, du fait d’erreurs de conception.
En effet, les façades lisses étaient à l’époque privilégiées, avec la suppression des appuis de fenêtres ou des débords de toit, ce qui a provoqué un vieillissement accéléré, notamment au niveau des joints. De la même façon, les immeubles comportant de nombreuses avancées exposées ou des pierres apparentes mal protégées des intempéries favorisent l’eau stagnante et les infiltrations, a fortiori si l’entretien ou les ravalements ont été négligés.
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