Les différentes énergies
• Le bois.
Économique, cette énergie renouvelable est concernée par une technologie de plus en plus efficace et séduit de plus en plus de ménages ; son prix augmente moins vite que celui des autres énergies. Le bois peut être utilisé directement en bois de chauffage, via des poêles à granulés, ou dans une chaudière bois. Pour limiter la pollution intérieure et extérieure, il est recommandé d’utiliser du bois de qualité (exemple : les certifications NF Bois de chauffage, NF Granulés biocombustibles, NF Granulés biocombustibles - Agro haute performance).
- Les bûches.- L’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) recommande d’acheter le bois au volume plutôt qu’au poids, «car le bois humide, non content de chauffer moins bien que le bois sec, est aussi beaucoup plus lourd». Un bois humide fournit environ deux fois moins d’énergie qu’un bois sec et est donc bien moins économique. De plus, le bois humide est bien plus polluant que le bois sec. Le meilleur taux d’humidité selon l’ADEME ? Moins de 20 %. Il ne faut pas hésiter à demander le taux d’humidité du bois, voire à le constater à l’aide d’un humidimètre. Le prix du bois en bûches est de l’ordre de 109 euros par stère. Le bois en bûches est moins attractif que les granulés de bois, car il nécessite stockage, ramonage, nettoyage.
- Les pellets.- Ces granulés de bois, sous forme de petits cylindres, conviennent à toutes les habitations. Très denses, ils bénéficient d’un pouvoir calorifique d’au moins 4600 kWh par tonne pour une humidité inférieure à 10 % et permet des rendements élevés. Ces pellets étaient, jusqu’en 2014, compétitifs face au gaz naturel. Depuis 2014 et la hausse de la TVA (passée de 7 à 10 %), il faut compter environ 4,26 euros (TTC) le sac de granulés de bois de 15 kilos.Les plaquettes forestières.- Issu de bois déchiqueté par broyage de branches, les plaquettes forestières ont une valeur énergétique qui varie de 2700 à 3600 kWh par tonne. Elles nécessitent un soin particulier : elles doivent être stockées dans un local étanche à l’eau et ventilé. Elles sont utilisées pour les poêles et les chaudières. Il faut compter 75 euros la tonne, environ.
©Ôkofen
• L’électricité.
C’est l’une des solutions les moins coûteuses à l’installation (compter entre 50 et 500 euros pour un convecteur électrique de 1000 watts), mais l’énergie la plus onéreuse. Si elle est dotée d’avantages (elle nécessite peu d’entretien et aucun stock de matière n’est à prévoir), elle connaît de nombreux inconvénients : pollution, assèchement de l’air, dépendance du réseau électrique, coût. En France, 8 millions de foyers, soit plus de 30 % des logements, sont équipés de chauffage électrique.
• Le fioul.
C’est une énergie extrêmement polluante (300 g de CO2/kWh contre 230 g pour le gaz naturel) soumise, en revanche, aux variations du pétrole, ce qui peut rendre son coût intéressant. Disponible partout en France, le fioul nécessite une citerne de stockage. Depuis le 1er janvier 2016 et la nouvelle TICPE (Taxe intérieure sur les produits énergétiques), le prix du fioul domestique et de 23,88 euros les 1 000 litres.
• La géothermie.
Elle permet de produire du froid, du chaud et de l’électricité. C’est incontestablement le mode de chauffage le plus abouti au niveau technologique. Cependant, cette énergie reste chère à l’achat et son amortissement est plutôt long.
• Le gaz.
Si son coût d’installation est assez élevé et a tendance à augmenter, le gaz naturel (anciennement appelé “gaz de ville”) reste une énergie économique, qui bénéficie d’ailleurs des nouvelles technologies (pompes
à chaleur à gaz, chaudières hybrides…). Quant au gaz propane, il est moins attractif car il nécessite un lieu de stockage et son installation peut être onéreuse.
• Le solaire.
Peu polluante, économique, renouvelable, fiable : l’énergie solaire, alternative aux énergies fossiles polluantes, est à recommander. Les seuls bémols actuels concernent les démarches administratives longues et la production irrégulière dépendant du temps.