La rencontre avec le syndic candidat
Une fois les syndics sélectionnés, reste à les rencontrer. Il est utile, même si on n’y pense pas toujours, de se rendre dans les bureaux du syndic présélectionné afin d’avoir une idée de son organisation, de ses moyens techniques et informatiques. Ce premier contact est important. Avant d’établir son devis, le syndic pressenti doit impérativement venir visiter la copropriété pour évaluer de visu le suivi qu’il devra mettre en place. Il faut fuir les professionnels qui proposeraient un devis sans s’être déplacés.
Un entretien avec le syndic ou le gestionnaire est indispensable. Les solutions qu’il proposera pour votre copropriété et la description des méthodes de gestion du cabinet (en matière de travaux, d’impayés de charges…) vous permettront de mieux cerner votre interlocuteur. Outre ses compétences professionnelles, sa personnalité comptera beaucoup dans la réussite de ses missions envers la copropriété. Il faut aussi se renseigner sur le nombre d’immeubles et leur taille que gère le syndic candidat et lui demander quelques références d’immeubles comparables au votre avec les coordonnées de conseillers syndicaux. Lorsqu’il pose sa candidature, le syndic doit vous présenter une attestation de sa carte professionnelle de façon que vous puissiez vérifier qu’elle est à jour. Sans cette carte, il n’a pas le droit d’exercer et s’il travaille comme syndic malgré tout, les fonds versés par les copropriétaires ne sont pas garantis en cas de faillite. En cas d’erreur dans sa gestion, les copropriétaires ne sont pas assurés. Bonne nouvelle, il est désormais possible de vérifier que le syndic est bien titulaire de la carte professionnelle. Il faut pour cela aller sur le site www.cci.fr, rubrique liste des professionnels de l’immobilier. Munissez-vous du numéro de carte professionnelle, du numéro Siren ou du nom du professionnel pour faire la recherche.
Autre élément important : malgré l’obligation d’avoir un compte séparé au nom de la copropriété, tout syndic doit justifier d’une garantie financière destinée à assurer aux syndicats des copropriétaires gérés le remboursement de leurs fonds en cas de faillite. Mieux vaut choisir un syndic dont la garantie professionnelle est basée en France (Galian, Compagnie européenne de garanties et cautions (CEGC...). Cela sera plus simple de la faire fonctionner en cas de problème d’autant que ces dernières années, certaines compagnies d’assurance étrangères ont contraint les copropriétaires à mener de longues actions en justice sans toujours réussir à se faire rembourser. La garantie avec le nom de la compagnie, le numéro de contrat ou encore la somme pour laquelle le syndic est assuré est fournie dans la proposition de contrat.
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