… logiciels gratuit ou payants
Le logiciel libre Diacamma a été développé pour les non-professionnels par des responsables d’associations, des syndics bénévoles de copropriétés et des passionnés. Il répond ainsi au plus près aux préoccupations. Il permet de gérer une copropriété, toujours gratuitement et conformément à la réglementation. Il peut être installé en hébergement via internet, ce qui permet à plusieurs personnes de partager les données à partir d’un accès dédié à chacune. Inconvénient, l’utilisation de cet outil demande un temps d’adaptation. Pour le surmonter, un forum dédié donne accès à des articles et tutoriels et un manuel d’utilisation est disponible.
Au rayon des logiciels payants, celui commercialisé sous le nom et la marque Valcompta depuis 2010 (1 250 licences accordées d’après le site). Le prix de la licence d’utilisation est fixé en fonction du nombre de lots à gérer, de la version choisie – normale ou expert – et du module «AG», inclus ou non : entre 99 euros et 399 euros à compter du 1er janvier 2024. Pour un contrat de maintenance incluant les mises à jour et l’assistance, il faut investir de 80 euros à 180 euros supplémentaires par an. Une application mobile rend possible les votes électroniques. Là encore, un forum permet au novice d’avoir des réponses à ses questions. De plus, une ligne téléphonique directe est à disposition. La version d’évaluation est gratuite, sans formulaire et sans limite de durée…
Autre logiciel pour syndic, MonSyndicBénévole accompagne les nouveaux utilisateurs en leur proposant son logiciel et une formation téléphonique avec partage d’écran pour comprendre le fonctionnement du logiciel, vérifier que les données sont correctement saisies et répondre à leurs questions.
Une petite copropriété peut déroger à l’obligation de tenir une comptabilité en partie double, une technique comptable qui prévoit que les débits et les crédits apparaissent dans deux comptes séparés. Grâce à cette dérogation, elle adopte une comptabilité simplifiée : les recettes et les dépenses sont enregistrées sous un même compte. Ce qui va grandement simplifier la vie du syndic bénévole.
Est «petite» la copropriété d’au maximum cinq lots principaux à un usage d’habitation, de bureau ou de commerce (soit, selon l’Insee, 54 % des copropriétés métropolitaines dans le collectif) ou lorsque le montant total de son budget prévisionnel est inférieur à 15 000 euros sur trois exercices consécutifs (loi 1965, art. 41-8).
Certains copropriétaires souhaitent gérer eux-mêmes leur copropriété… mais sans se transformer en comptable. Parmi les solutions répondant à cette exigence, deux offres accessibles sur une plateforme SAAS (software as a service – applications en ligne, ndlr), via un navigateur Internet. Le logiciel Coprolib’ est modulable en fonction des attentes du syndic bénévole. Ce dernier peut choisir entre trois options : travailler «en autonomie» ou déléguer la gestion comptable et administrative à un assistant comptable dédié Coprolib’, ou s’adjoindre, en plus, les services d’un gestionnaire de copropriété dans une configuration «sérénité». Dans les trois cas, l’équipe «support» aide le syndic bénévole et l’accompagne par mèl et téléphone.
A signaler également, l’offre de services Vilogi dont le principal avantage réside dans l’interopérabilité de la solution entre syndic bénévole et syndic professionnel, à condition toutefois que les deux utilisent déjà l’outil digital de l’entreprise.
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