Copropriété : Syndic bénévole : Être épaulé pour bien gérer - Moins cher et plus réactif

par Nathalie Levray, Journaliste
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Moins cher et plus réactif

©Sura Nualpradid

Il n’y a pourtant pas de fatalité. Si des économies sont possibles grâce à la mise en concurrence des devis «gros travaux», la renégociation annuelle des contrats «maintenance et entretien», la réalisation d’un audit de performance énergétique. Une autre piste consiste à gérer sa résidence en se passant du syndic professionnel. A la clé, une réduction des honoraires qui représentent, toujours selon l’ARC, de «9 à 12 % des charges de copropriété». Cela se fait déjà : selon l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), 31 883 syndics bénévoles en France au 1er janvier 2022 gèrent près de 255 064 lots d’habitation.

Cette forme de gestion directe permet de surcroît une gestion plus fine et plus réactive. Son principal inconvénient, qui peut être préjudiciable à la copropriété, tient toutefois à ce que le syndic bénévole n’est pas tenu d’avoir des compétences spécifiques. Aussi est-il nécessaire, avant de sauter le pas, de bien mesurer l’enjeu – un syndic bénévole est chargé des mêmes missions que celles du syndic professionnel (loi n° 65-557 du 10 juillet 1965, art. 18) – et de connaître les solutions pour, à la fois, pallier ce risque et adopter la meilleure organisation possible.

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