[N° 564] - Géothermie : Une énergie “terrienne“ inépuisable - Différentes techniques possibles

par Paul TURENNE
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Différentes techniques possibles

Les pompes à chaleur (PAC) géothermiques à capteurs verticaux
Les sondes géothermiques installées dans un forage sont scellées par du ciment. La profondeur peut atteindre jusqu’à 200 m où la température du sol est stable tout au long de l’année. De l’eau additionnée de liquide antigel (fluide caloporteur) circule en circuit fermé.

Les PAC aquathermiques
Ces PAC puisent la chaleur contenue dans l’eau, le plus souvent, dans les nappes phréatiques, l’eau possédant une température de 7 à 12 °C constante. Il est également possible d’utiliser l’eau d’une rivière ou d’un lac. Les PAC sur eau de nappe nécessitent un ou deux forages de 30 à 100 m de profondeur. Ce type de captage est réglementé et doit faire l’objet d’une déclaration préalable.
(dessin 1)

Les fondations thermoactives ou pieux géothermiques
Les fondations, qui peuvent être des pieux en béton, assurent la stabilité de certains bâtiments en reportant leur poids dans les profondeurs du sol. On parle de fondations thermoactives lorsqu’on y intègre un système de captage de l’énergie. Celui-ci est constitué d’un réseau de tubes en polyéthylène noyé dans le pieu, renforcé par une armature en fer, et dans lequel il est possible de faire circuler en circuit fermé un fluide caloporteur (de l’eau additionnée de glycol). Ce système de captage de l’énergie est ensuite connecté à une pompe à chaleur qui fournit au bâtiment de la chaleur ou du froid avec des rendements plus qu’excellents.
(dessin 2)