La vidéoprotection, garant de sécurité
Longtemps critiquée, la vidéoprotection est devenue en quelques années un sujet sur lequel tous – ou presque – s’entendent : elle est utile pour des raisons de sécurité. Seule la fibre, grâce à sa bande passante, permet de véhiculer des images de qualité sur de longues distances.
Si la mise en place de caméras dans des immeubles d’habitation est très réglementée [voir le dossier Vidéoprotection des parties communes du n°592, p. 8], celle réalisée chez soi n’est pas soumise aux dispositions de la loi Informatique et Libertés ni à celles du Code de la sécurité intérieure ; de même, le particulier n’a pas à demander une autorisation à la préfecture ni à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Cependant, des précautions sont à prendre. En effet, la caméra installée ne doit filmer que l’intérieur (son appartement, son jardin, son garage privé) et en aucun cas la voie publique. De plus, le particulier ayant installé une caméra devra prévenir ses employés de la présence de l’appareil et de son but.
D’autres installations, gage de sécurité, peuvent compléter l’installation par caméra : les systèmes d’alarmes et les détecteurs de mouvement – un texto prévient de la moindre agitation.