Fabriqué à partir de sable ou de verre recyclé, le verre cellulaire offre de bonnes performances thermiques, avec un coefficient de conductivité thermique compris entre 0,038 et 0,055 W/m.K Assez léger, avec une masse volumique comprise entre 120 et 175 kg/m³, son inertie thermique s’avère par ailleurs supérieure à celle de la laine de roche ou de verre.
Ce matériau comporte de nombreuses qualités. Incombustible, incompressible, étanche à l’eau et à l’humidité, il résiste à la quasi totalité des acides et ne présente aucun intérêt pour les rongeurs ou les insectes. Facile à travailler, il est par ailleurs totalement incombustible, se contentant de ramollir au-delà de 730°C. Pas étonnant, dès lors, que, nombre de maîtres d’œuvre le choisissent pour sa longévité et sa stabilité, puisqu’il est l’un des rares isolants dont les caractéristiques, à commencer par son pouvoir isolant, sont garanties pendant 30 ans.
Il présente néanmoins quelques inconvénients. A commencer par son coût assez élevé de 35 à 50 €/m² environ selon son épaisseur. Qui plus est, son bilan en énergie grise, c’est à dire l’énergie nécessaire à sa fabrication n’est pas très bon (1600 kWh/m³). Sa bonne capacité à être recyclé et le fait qu’il soit lui-même issu du recyclage, notamment des verres de pare-brise, compense cette faiblesse.
Dans le cadre d’une isolation de façade par l’extérieur, le verre cellulaire se présente sous forme de plaques et de panneaux rigides qui vont protéger l’habitation des ponts thermiques, des intempéries et des incendies. La méthode de collage garantit l’étanchéité de l’ensemble, sous réserve que la surface porteuse ne soit pas trop irrégulière, sous peine de dégrader l’adhérence. Cette couche isolante peut ensuite être recouverte d’un parement en pierres naturelles, des clins de bois, métal, fibrociment, briques, grès calcaire ou bien du béton. Mais, du fait de l’étanchéité totale des panneaux, une très bonne ventilation doit impérativement être mise en œuvre à l’intérieur des appartements.