Une force de caractère
J’ai fait la connaissance de monsieur Capoulade en 1977 ou 1978. Je siégeais alors à la Chancellerie dans une commission dont il assurait la présidence et qui avait pour mission d’établir une réflexion sur les sociétés à jouissance partagée dans le temps (ce que l’on appelait à l’époque la “multipropriété“). J’ai été immédiatement frappé par quatre des caractéristiques essentielles de sa personnalité : son extrême courtoisie et sa grande faculté d’écoute, la rigueur de sa pensée et de ses raisonnements, l’immensité de ses connaissances et la force de son caractère.
Depuis lors, j’ai eu l’occasion de l’approcher à de multiples reprises soit comme avocat lorsque je plaidais devant lui, soit dans le cadre de colloques et séminaires ou encore de rencontres professionnelles, soit enfin dans le cadre de notre collaboration à la revue Administrer. J’ai toujours ressenti la même admiration pour ces qualités fondamentales.
Quand je vise son extrême courtoisie, je dirais que, selon les circonstances, il s’agit d’une approche des autres exceptionnellement chaleureuse et enrichissante.
J’ajoute que monsieur Capoulade a un sens très poussé de la pédagogie. A ses côtés, j’ai beaucoup appris et me sens, un peu grâce à lui, en état de formation permanente.
Monsieur Capoulade est également un excellent orateur. Je me souviens de colloques où le professeur Giverdon et lui-même se livraient avec brio à un numéro de duettistes où la qualité de la forme et de la présentation le disputait à celle, incomparable, du fond de leur propos.
Je suis heureux que l’occasion me soit ainsi offerte d’exprimer à monsieur Capoulade mes sentiments d’admiration, de gratitude et d’amitié sincère.
Jean-Robert BOUYEURE
Avocat honoraire. Rédacteur en chef de la revue Administrer
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