Des économies réelles mais limitées
Si l’Agence parisienne du climat (APC) estime ainsi que les répartiteurs peuvent être la source de 5 à 15 % d'économies pour l’ensemble d’un immeuble, d'aucuns, dont des associations de consommateurs, se montrent plus sceptiques. Car la part collective de la facture n'est pas négligeable : outre la part fixe abonnement de la facture, il faut intégrer la maintenance de la chaufferie, la consommation d'énergie pour chauffer les parties communes - forfaitisée à 30 % de l’énergie consommée dans l’immeuble - mais aussi celle servant au chauffage de l’eau chaude lorsque celle-ci est produite par la même chaufferie collective.
L'association des responsables de copropriété (ARC) pointe, par ailleurs, les risques d'inégalités dans les immeubles les plus anciens. En effet, les occupants des appartements mal orientés (au-dessus d'un parking, à côté d'un logement vide...), ou mal situés (plein nord) payeront davantage que leurs voisins mieux lotis ; par exemple, ceux situés entre deux appartements chauffés pratiquant involontairement du “vol de calories”.