Sécurité incendie : des obligations bien précises
L’article 100 de l’arrêté du 21 janvier 1980 fait obligation d’afficher, dans les halls d’entrée, à proximité des accès aux escaliers et ascenseurs, les plans des sous-sols et rez-de-chaussée, ainsi que les numéros d’appel téléphonique des services de secours. Les consignes particulières à chaque type d’immeuble doivent également être affichées dans les parcs de stationnement. Afin d’éviter que sa responsabilité ne puisse être mise en cause en cas de problème, la copropriété devra donc veiller à vérifier régulièrement la présence des consignes de secours, panneaux de signalisation des postes sensibles (eau, gaz, électricité, fioul) et des «vannes de police» permettant la coupure de l’alimentation du gaz ou du fioul.
L’ensemble de ces plans très utiles en cas d’incendie pour les occupants et les services de secours doit, par ailleurs, être en conformité avec la norme NFS 60303. Cette dernière, éditée par l’association française pour la normalisation (Afnor), précise les indications qui doivent figurer sur un plan. Ainsi, ce dernier doit comporter des consignes de sécurité incendie en cas de sinistre, un plan d’évacuation pour les occupants de l’immeuble, ainsi qu’un plan d’intervention concernant l’action des services de secours.
La norme a également fixé des couleurs bien précises : vert pour les issues de secours, rouge pour les équipements de protection et de lutte contre les incendies, bleu pour les réseaux d’eau et jaune pour les robinets de gaz, sachant que le fond du plan est en général en blanc, avec un dessin des bâtiments en noir.
Comptez un peu moins de 200 euros pour un plan de sécurité avec relevé et cadre, pose comprise, à quoi peuvent s’ajouter des frais de déplacement de 30 à 50 euros en fonction de l’emplacement de la copropriété.
Les escaliers des immeubles de 3ème et 4ème famille doivent également comporter obligatoirement un éclairage de secours (article 27 de l’arrêté du 21 janvier 1986), tout comme les parkings souterrains. Ceci afin de permettre la visibilité des inscriptions ou signalisations “sans issue“, “sortie“…). Autonome ou alimenté par un groupe électrogène, l’éclairage de sécurité, placé le long des allées de circulation et près des issues, doit pouvoir fonctionner au moins une heure.