Un contrôle tous les cinq ans
Compte tenu de la complexité de l’appareil et du contrat associé, le législateur a rendu obligatoire un audit quinquennal par un tiers indépendant.
Le coût est à la charge du propriétaire de l’ascenseur et le contrôle doit être réalisé par un bureau de contrôle compétent et neutre, c’est-à-dire sans lien financier avec le prestataire de maintenance ou le propriétaire de l’appareil.
Il s’agit de bureaux de contrôle accrédités par l’organisme d’accréditation Cofrac. Parmi les plus connus, on peut citer A2C, Véritas, Ascaudit, Acceo…
L’objectif du bureau d’études est de vérifier que les ascenseurs sont bien équipés des dispositifs prévus par le décret et que ceux-ci sont en bon état. Ils doivent également repérer tout défaut présentant un danger pour la sécurité des personnes ou portant atteinte au bon fonctionnement de l’appareil. Le contrôleur doit ensuite remettre un rapport dans un délai d’un mois au propriétaire.