Un contrat minimal obligatoire
La réglementation (voir encadré plus bas) prévoit un contrat d’entretien, dit «minimal», très réglementé et un contrat plus global, dit étendu, comprenant des services complémentaires librement négociés entre l’ascensoriste titulaire du contrat d’entretien et le propriétaire de l’ascenseur, c’est-à-dire le syndicat des copropriétaires représenté par son syndic.
Le contrat minimal est un socle sur lequel est également fondé le contrat étendu. Le contrat minimal comprend, en premier lieu, des vérifications périodiques.
Toutes les six semaines, le but de cette visite de contrôle est de surveiller le fonctionnement de l’installation et d’effectuer les réglages nécessaires. Il faut notamment vérifier le verrouillage des portes palières qui ne doivent pas pouvoir s’ouvrir tant que la cabine n’est pas arrêtée à l’étage, l’utilisateur risquant alors de chuter dans la cage d’ascenseur.
Tous les semestres, il faudra vérifier le bon état des câbles, et chaque année, il faut tester les parachutes. Ces derniers, en réalité des mâchoires en fer, doivent stopper la cabine si sa descente est trop rapide.
Une fois par an, également, la cuvette de l’ascenseur où des déchets arrivent à se loger, le toit de la cabine, ainsi que le local des machines, doivent être nettoyés.
Le contrat minimal comprend, en second lieu, des réparations qui s’avéreraient nécessaires comme la réparation ou le remplacement de petites pièces présentant des signes d’usure.
C’est le cas des boutons de commande en cabine, y compris leur signalisation lumineuse et sonore et des contacts de portes notamment sur les portes palières.
Le ferme-porte automatique de porte battante, le contrepoids ou ressort de fermeture des portes palières, les galets de suspension ou encore les patins de guidage des portes et les boutons d’appel doivent également être réparés ou changés dans le cadre du contrat.
En machinerie, les balais du moteur et les fusibles doivent également être remplacés. Même chose pour les ampoules en cabine, l’éclairage de secours et sa batterie.
Dans le cadre d’un contrat étendu, le remplacement de pièces supplémentaires est compris. L’Association française de normalisation (AFNOR) indique notamment qu’il peut s’agir de câblages électriques ou électroniques, de parachutes ou encore de dispositifs de demande de secours, de poulies, etc.
Indépendamment de cet entretien, l’ascensoriste est également tenu, par le contrat, d’intervenir dans des situations d’urgence. Il doit notamment dégager les personnes bloquées en cabine et remettre en route l’ascenseur.
Lorsqu’une panne se produit, il doit aussi assurer le dépannage et la remise en fonctionnement normal de l’ascenseur.