Les sources d’énergie et les chaudières
Des sources d’énergie plus ou moins adaptées
Gaz naturel.- Incontestablement, le gaz naturel occupe le haut du pavé en matière de chauffage en copropriété. Certes, il s’agit d’une énergie fossile moins écologique que le bois par exemple, mais il offre un bon compromis entre confort, compétitivité prix et performance du rendement. De fait, ce dernier peut dépasser les 100 % avec une chaudière à condensation reliée à un réseau de chauffage basse température ! Très souvent délivré en milieu urbain, le gaz ne nécessite que rarement un stockage au niveau de l’immeuble.
Fioul.- Bien que disposant d’un rendement autour de 90 à 100 % meilleur que celui du bois, le fioul est en perte de vitesse. Bien plus polluant que le gaz, il doit en plus faire face à des fluctuations importantes de son prix qui le rendent peu attractif sur le moyen terme. Enfin, l’installation d’une cuve de stockage est indispensable.
Bois-énergie.- Écologique et procurant un confort de chauffage certain, le bois est surtout adapté au chauffage collectif des copropriétés situées en milieu rural, du fait de la grande capacité de stockage nécessaire et de son approvisionnement plus difficile en ville. Son rendement ne dépasse jamais les 80 %, sachant que les meilleures performances sont atteintes avec des granulés (plus chers que les bûches).
Électricité.- Particulièrement chère et amenée à augmenter fortement en France1, l’électricité ne nécessite toutefois aucun espace pour le stockage, par définition. Elle peut alimenter un chauffage d’appoint dès lors que l’isolation du bâti est optimisée.
Quels générateurs de chauffage choisir en copropriété ?
Chaudière à condensation.- Alimentée par la combustion du gaz de ville, elle possède un bien meilleur rendement énergétique qu’une chaudière classique. Coût : de 4 000 à 7 000 euros.
Chaudière basse température.- Permet de réaliser jusqu’à 20 % d’économie par rapport à une chaudière gaz classique. Coût : de 3 000 à 6 000 euros.
Chaudière à granulés de bois (ou pellets).- Économique sur le moyen terme et écologique, elle prend toutefois plus de place au niveau du sol du fait du stockage du bois-énergie. Coût : de 17 000 à 19 000 euros.
Pompe à chaleur géothermique.- L’énergie thermique est extraite via un forage ou un réseau de captage au niveau du sol avant d’être envoyée dans le chauffage central. L’efficacité énergétique est optimale, mais cette solution est chère et ne peut être mise en place partout. Coût : de 18 000 à 20 000 euros.
Pompe à chaleur air-eau.- L’énergie thermique est extraite de l’air extérieur avant d’être injectée dans l’eau du chauffage central. Coût : de 11 000 à 13 000 euros.
Pompe à chaleur air-air.- L’énergie thermique est extraite de l’air extérieur avant d’être distribuée dans les différents logements à l’aide d’un ventilo-convecteur. L’efficacité énergétique est bien moindre. Coût : de 6 000 à 10 000 euros.
Radiateur électrique à inertie.- Si l’investissement est peu élevé, cette solution implique une excellente isolation pour éviter l’explosion des factures d’électricité (amenées à augmenter significativement ces prochaines années). Coût : de 500 à 1 200 euros.