Alors que le chauffage représente 66 % des consommations d’énergie dans l’habitat, l’optimiser apparaît comme une nécessité pour limiter les frais, sans même parler de l’intérêt environnemental pour tout un chacun… Le point sur les solutions existantes et les bonnes pratiques pour concilier confort, économies et écologie à l’approche de l’hiver.
Payer en fonction de ce que chaque appartement a réellement consommé, et non en fonction des tantièmes ou au prorata de la surface : l’idée paraît de simple bon sens. Tel est le principe de l’individualisation ou de la répartition des frais de chauffage qui présente l’avantage d’offrir une meilleure équité… sous réserve de prendre en compte la situation de chaque appartement au sein de l’immeuble.
Et pour cause, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en la matière. Ainsi, selon que l’on soit situé en rez-de chaussée, à mi-hauteur ou sous les toits, orienté plein sud ou nord-ouest par exemple, les contraintes de chauffage vont varier. D’où la nécessité, en cas de grande hétérogénéité des logements, d’appliquer des coefficients correcteurs pour ne pas dévoyer le système. Par ailleurs, une part fixe de 30 % permettra d’atténuer les différences de consommation d’énergie entre logements si ceux-ci ne sont pas isolés les uns par rapport aux autres.
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