[N° 557] - Maintenance ascenseur : réduisez vos coûts ! - 10 conseils pour bien négocier son contrat :

par Paul TURENNE
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10 conseils pour bien négocier son contrat :

•Le prix d’un contrat de maintenance se calcule en fonction des caractéristiques techniques de l’installation (charge maximale, nombre d’étages, accès au sous sol…), de l’environnement (nombre de logements par palier, âge de l’ascenseur…), sans oublier le trafic d’utilisation.

• Signer un contrat d’un an maximum avec trois mois de préavis. Certains ascensoristes essaient parfois de faire signer des contrats de cinq ans avec 6 mois de préavis, mais en cas de problème, il devient très difficile de se défaire de l’exploitant.

• S’appuyer sur les guides édités par l’Arc ou l’Ucim (cf. coordonnées à la fin du dossier) pour rédiger une liste de pièces prises en charge, relativement confortable.

• Négocier les délais d’intervention en cas de panne (entre 45 minutes et 4h) et les délais de  réparation une fois le technicien sur site (12h maximum) en les modulant en fonction du type de pièces défaillantes.

• Vérifier le respect de ces délais en contrôlant le carnet d’entretien. L’analyse des heures d’appel, d’arrivée et de départ est souvent instructive sur les performances d’organisation des entreprises.

• Moduler les taux de pénalité en fonction de la gravité des manquements des ascensoristes. Ces derniers fixent toutefois la limite à 5 %, ce qui reste dérisoire, alors qu’il n’existe légalement aucune limite. Sous la pression, les poids lourds du secteur, qui raisonnent en nombre de contrats totaux, sont toutefois prêts à faire quelques sacrifices qui seront compensés de façon globale.

• Même si ce n’est pas une obligation légale, faire établir un état des lieux de l’installation lors d’une consultation préalable et irrévocable, et non pas après la désignation de l’entreprise.

• Demander à ce que le contenu du bilan annuel intègre une base de référence en fonction du type et des caractéristiques de l’ascenseur, afin de disposer d’éléments de comparaison.

• Exiger contractuellement que le matériel remplacé en cas de défaillance soit standard et donc réparable dans le futur par n’importe quel prestataire, sans surcoûts importants du fait des différences de technologie. Les gros du secteur ont, en effet, tendance à vendre des équipements perfectionnés, et donc chers,  alors que des pièces universelles de qualité existent chez des fabricants généralistes comme Sodimas, Autinor ou Octé.

• Enfin exiger, autant que faire se peut, des coûts de prestations détaillés sur le contrat d’entretien. Les entreprises ne rentrent, en effet, jamais dans le détail du montant des pièces et du taux horaire, ce qui ne permet pas de voir le coût des dépenses réelles et si les montants demandés sont justifiés.