[N° 587] - Éclairer les parties communes

par Paul TURENNE
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Représentant aujourd’hui environ 30 % de la consommation électrique des bâtiments, l’éclairage est devenu l’un des principaux leviers pour réaliser des économies d’énergie dans les bâtiments. Focus sur les solutions à mettre en œuvre.

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Les performances d’un éclairage sont déterminées par un certain nombre de caractéristiques :

• La puissance, exprimée en watts (W) ;
• Le flux lumineux exprimé en lumens (lm) : quantité de lumière émise par la lampe ;
• L’efficacité lumineuse exprimée en lumens par watt (lm/W) : rapport entre le flux lumineux et la puissance consommée ;
• La durée de vie économique (heures) : période au terme de laquelle la chute de flux d’une lampe ne permet plus d’atteindre les niveaux d’éclairement requis. Un remplacement systématique préventif des lampes sur l’installation est alors nécessaire, même si celles-ci fonctionnent encore ;
• La température de couleur, en kelvins (K) : qualifie l’ambiance lumineuse de l’espace éclairé. Elle varie des teintes chaudes, à dominante orangée (2 500 K) aux teintes froides, d’un aspect bleuté (5 300 K et plus), les teintes neutres se situant autour de 4 000 K ;
• L’indice de rendu des couleurs (Ra ou IRC) : capacité d’une lampe à restituer fidèlement les couleurs telles qu’elles apparaissent sous la lumière naturelle. Le maximum est 100.

De manière générale, il convient de privilégier des éclairages fonctionnant avec des détecteurs de présence, voire de luminosité avec gradation en fonction de la lumière du jour. Ils ne s’allument donc que lorsqu’il y a une présence et que le seuil d’éclairage naturel défini est insuffisant. Tout au long de la journée, la lumière artificielle va ainsi s’adapter à la lumière naturelle reçue pour assurer un niveau d’éclairage constant. De quoi limiter considérablement la consommation électrique.

Tableau : caractéristiques sources de lumière. Source Ademe