[N° 572] - Fibre optique en copropriété : l’heure de la maturité ? - Quelques notions techniques élémentaires à retenir

par Paul TURENNE
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Index de l'article

Quelques notions techniques élémentaires à retenir

a) central optique de l’opérateur (NRO : noeud de raccordement optique) - 1) architecture réseau FttH dit “point à point” avec équipements passifs (sans branchements au réseau électrique - 2) architecture réseau FttH dit “GPON” avec équipements passifs - 3) architecture réseau FttB ou FTTLA (mixant fibre et coaxial) avec équipements actifs - 4) architecture réseau FttB (mixant fibre et cuivre) avec équipements actifs

Source : Orange

Le fibrage depuis la rue jusqu’à l’abonné final peut prendre plusieurs formes, selon la densité urbaine, la hauteur des immeubles équipés ou bien encore l’opérateur qui effectue l’installation.
Premier cas : le FttH (pour «Fiber to the Home») correspond au déploiement de la fibre optique intégralement jusqu’aux logements de chaque utilisateur. Cette technologie, techniquement la plus aboutie, permet d’atteindre des débits d’au minimum 1,2 Gbit/s sur une même fibre. Deux architectures peuvent alors être utilisés :
• le “point-à-point”, où chaque fibre remonte séparément depuis le logement jusqu’à un point de regroupement appelé nœud de raccordement optique (NRO) ;
• l’architecture “passive” GPON (pour Gigabit Passive Optical Network), où plusieurs fibres, pouvant provenir de différents immeubles, sont regroupés au niveau d’un coupleur avant de remonter jusqu’au NRO.

Deuxième cas, l’architecture FttB, pour «Fiber To The Building» (Configuration FttX), signifie que la fibre optique est installée jusqu’au pied de l’immeuble. Le réseau se termine ensuite chez l’abonné avec un câble Ethernet, ou avec une terminaison en cuivre traditionnelle.
Les configurations FttX présentent l’inconvénient d’offrir des débits bien moins importants que le FttH et variant selon la nature et la longueur du support utilisé (fibre + cuivre ou fibre + Ethernet ou fibre + coaxial). En revanche, elles permettent aux opérateurs de gagner du temps et de réaliser d’importantes économies en réutilisant les réseaux déjà existants.

 

Paul TURENNE