Comment concilier confort thermique, économies d’énergie tout en respectant l’environnement ?
Pour rafraîchir l’air, quelques solutions de bon sens mais aussi des solutions techniques, architecturales ou de construction existent dans une logique de développement durable.
Réchauffement climatique, pics de canicule, augmentation du coût des énergies… Autant de facteurs dont il faut pouvoir tenir compte alors que le secteur du bâtiment représente 46 % de la consommation énergétique nationale et 25 % des rejets de CO2.
Maud PHILIBERT
Rafraîchir sans climatiseur
Les experts climatiques sont unanimes : vers la fin du siècle, plus de la moitié du territoire pourrait subir des températures de plus de 35°C pendant des durées de plus de vingt jours.
La canicule de l’été 2003 n’aura d’ailleurs pas été une catastrophe pour tout le monde.
« Pour les fabricants de climatiseurs, la chaleur de l’été 2003 et la psychose que de tels événements ne se répètent, entre juillet et septembre 2004 a provoqué une hausse des ventes de 30 à 40% selon les professionnels du secteur ».
De plus, la climatisation brûle de l’énergie pour faire du froid ce qui pose deux problèmes principaux :
- Les appareils de climatisation fonctionnent avec des fluides frigorigènes à base d’hydrofluorocarbones (HFC), des substances à pouvoir de réchauffement 1300 fois plus élevé que celui du CO2,
- Les appareils de climatisation consomment beaucoup d’énergie.
À la maison, comptez 1kWh par heure de fonctionnement pour une pièce “moyenne”. À titre de comparaison, c’est également ce que consomme un frigo moyennement économe par jour... à raison de 10h/jour en été (100 jours), la climatisation d’une seule pièce reviendrait à 150 euros d’électricité.
Il existe plusieurs solutions, pas forcément onéreuses, pour rafraîchir l’habitat même si c’est souvent dès la conception et la construction de son habitation qu’il faut s’en préoccuper.
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