La vidéosurveillance
Autre élément connexe au contrôle d’accès : la vidéosurveillance. Devenue courante dans les immeubles résidentiels, elle consiste à installer des caméras de sécurité dans des espaces communs pour surveiller et enregistrer les activités. L’objectif principal de la vidéosurveillance en copropriété est de dissuader les comportements délictueux tels que le vol, le vandalisme et les intrusions. En cas d’incident, les enregistrements peuvent également servir de preuve pour aider à identifier les auteurs qui peuvent être poursuivis. Attention, sauf dans les très grandes copropriétés dotées de moyens particuliers, la surveillance n’est pas continue, le gardien n’est pas posté en permanence devant ses caméras. Mais quand un incident se produit, il est possible d’aller chercher les images afin de voir ce qui s’est passé.
C’est souvent à la suite de vandalisme, de cambriolage que les copropriétés décident de passer à ce type de solution. Le coût de l’installation pour chaque caméra est de 600 à 1 000 euros mais les installateurs notamment Sistel indiquent que cela peut être plus élevé lorsqu’on prend en considération le matériel de stockage des images, le câblage, et la configuration. Pour installer un système efficace, il est essentiel de choisir les bons emplacements pour installer les caméras de sécurité. Ces emplacements stratégiques incluent généralement les zones d’accès, telles que les entrées principales, les ascenseurs, éventuellement les couloirs et les parkings. Autrement dit, il s’agit de protéger les zones sensibles de l’immeuble.
En fonction de la configuration de l’immeuble et des besoins, les tarifs peuvent donc être différents. En ce qui concerne les caméras elles-mêmes, la technologie a fait des progrès non négligeables. Les caméras offrent des fonctionnalités avancées telles que la résolution haute définition ou une vision nocturne. Elles peuvent être équipées d’un détecteur de mouvement, à capacité panoramique, d’inclinaison ou de zoom et être connectées en Wifi à un réseau sans nécessiter un câblage. Les images peuvent être stockées sur un enregistreur vidéo en réseau (NVR) ou un serveur local. Certains systèmes de vidéosurveillance offrent même des fonctionnalités de stockage cloud pour une sauvegarde sécurisée des données et une consultation à distance. Les installations les plus sophistiquées offrent même des fonctionnalités avancées telle que l’analyse vidéo intelligente qui permet de détecter des comportements suspects ou des évènements anormaux. Les installateurs sont nombreux mais il est préférable de choisir un professionnel accrédité par l’AFNOR ou encore certifiés Vidéosurveillance SVDI par le bureau Véritas.
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