D’ici 2035, 17 millions de véhicules électriques devraient être en circulation. Or, alors que 89 % des utilisateurs de véhicules électriques effectuent leur recharge à domicile, seules 2 % des copropriétés sont équipées d’infrastructures de recharge.
C’est dire l’ampleur de la tâche.
Le point sur ce qu’il faut savoir en la matière.
©2022 David Pereiras
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 685 de janvier-février 2023
Elles devaient être pas moins de 100 000 disponibles en France à la fin 2021. Plus d’un an après cette échéance, les bornes de recharge publiques promises par Emmanuel Macron en mai 2020 sont loin d’être au rendez-vous. Avec 82 107 points de charge au 31 décembre 2022, c’est peu dire que les enjeux sont importants, alors même que les voitures électriques ont représenté 13 % des ventes depuis le début de l’année. D’où l’intérêt de miser aussi sur la recharge privative, notamment dans le collectif.Face à ces paramètres immaîtrisables, la seule solution raisonnable est la moindre dépense. Précisons d’emblée que les immeubles collectifs chauffés individuellement, là où la gestion est privative et s’organise au niveau du lot, ne sont pas concernés ici. Ce qui suit s’adresse donc aux copropriétaires, aux syndicats de copropriété et aux syndics de copropriété d’immeubles chauffés et gérés collectivement.
Diverses actions sont envisageables pour diminuer les charges liées au chauffage inscrites au budget d’une copropriété, dont l’effet est à plus ou moins long terme : mise en concurrence des énergéticiens, remplacement de la chaudière, travaux d’isolation, installation de compteurs individuels, etc. Même si le bilan énergétique, dans sa forme de diagnostic de performance énergétique – collectif, ne sera obligatoire pour les copropriétés dont le permis de construire est antérieur au 1er janvier 2013 qu’au plus tôt en 2024, celui-ci est à même de présenter les meilleures mesures à même de réduire le gaspillage du chauffage.
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