[N°659] - Contrôle d’accès en copropriété : Les solutions pour faire rimer sécurité et praticité - Quid de l’accessibilité ?

par Paul Turenne, auteur
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Quid de l’accessibilité ?

Dans une logique d’inclusion des personnes handicapées, l’arrêté du 1er août 2006 prévoit des exigences bien précises pour la pose ou la rénovation de tout système de contrôle d’accès ou de communication entre les visiteurs et les occupants. Elle doit ainsi se faire à une hauteur comprise entre 0,90 et 1,30 mètre. Par ailleurs, les boîtiers doivent être situés à plus de 40 cm d’un angle rentrant de parois ou de tout autre obstacle empêchant l’approche d’un fauteuil roulant.

En ce qui concerne le système d’ouverture des portes, il doit impérativement être utilisable aussi bien en position debout qu’assis. Enfin, les dispositifs de déverrouillage électrique doivent laisser le temps à une personne à mobilité réduite d’atteindre la porte et de procéder à son ouverture avant qu’elle ne soit à nouveau verrouillée. Une règle de bon sens, tout aussi utile pour des personnes avec poussette ou âgées, voire sans difficultés particulières mais les bras chargés de courses par exemple !

À noter : l’arrêté de 2006 n’impose ces exigences que pour les immeubles dont la date de dépôt du permis de construire est postérieure au 1er janvier 2007. Pas d’obligation particulières sur des immeubles plus anciens, donc, même si la copropriété aura bien évidemment tout intérêt à respecter ces contraintes techniques, dès lors qu’elles n’impliquent pas des surcoûts trop importants. Les platines peuvent du reste intégrer des touches avec marquage en braille et un code d’appel pour les personnes malvoyantes. Mais aussi des messages vocaux et l’intégration d’une boucle magnétique pour les visiteurs porteurs d’un appareil auditif.