Avec un taux de remplacement global des installations estimé entre 5 à 7 % par an dans les logements collectifs, le marché de l’interphonie ne connaît pas la crise.
Alors que la sécurisation des accès des copropriétés est devenue incontournable, focus sur les solutions existantes en la matière.
Inutile de se le cacher : une copropriété qui décide d’installer ou de renforcer un système de contrôle d’accès le fait rarement sans raison !
Recrudescence d’intrusions, dégâts ou vols dans les parties communes, cambriolages…
Autant de désagréments qui peuvent expliquer la volonté des copropriétaires de mieux limiter les accès. Et ce, y compris lorsqu’une majorité d’entre eux est bailleur, sachant que tout propriétaire doit garantir à son locataire une «jouissance paisible des lieux» (art. 6 de la loi du 6 juillet 1989 et art. 1719 du Code civil).
Certes, l’article 1725 du Code civil précise que «le bailleur n’est pas tenu de garantir le preneur du trouble que des tiers apportent par voies de fait à sa jouissance, sans prétendre d’ailleurs aucun droit sur la chose louée ; sauf au preneur à les poursuivre en son nom personnel».
Néanmoins, le bailleur aura tout intérêt à faire en sorte que l’immeuble en lui-même ou sa réputation ne se dégrade outre mesure, du fait d’un contrôle d’accès déficient.
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