Augmenter le rendement
Une évolution naturelle, au vu des réglementations thermiques tendant à devenir de plus en plus drastiques et du surenchérissement du coût de l’énergie, préjudiciable à la limitation des charges en copropriété.
Ainsi, les chaudières à condensation ou à double condensation permettent de récupérer la chaleur contenue dans les fumées. Celles-ci en se refroidissant, condensent en effet dans un récupérateur, au lieu de se perdre dans la nature. Une technologie utilisée en chaufferie, mais qui peut également se décliner sous forme de chaudière murale individuelle en maison ou en appartement, ce qui pourra s’avérer particulièrement utile dans les copropriétés non équipées d’un chauffage collectif.
Les performances de ces chaudières à haut rendement peuvent être encore optimisées en optant pour des brûleurs modulants qui réalisent la combustion en fonction de la demande réelle de chaleur. On parle alors de chaudières «basse température».
Si le surcoût pour du haut rendement est de l’ordre de 20 %, l’investissement en vaut la chandelle pour du neuf ou de la rénovation. Pour une chaudière gaz par exemple, la facture peut être abaissée de 20 % avec un retour sur investissement ne dépassant pas 5 ans. D’ailleurs, plus la réglementation thermique évolue, plus les besoins en chauffage diminuent indépendamment des besoins en eau chaude sanitaire. Les chaudières sont donc de plus en plus modulantes avec des variations de 15 à 100 % de leur puissance totale.