Différents types de compteurs…
Au delà de la présence éventuelle d’un module radio, tous les compteurs ne sont pas identiques. En matière de comptage d’eau pour les particuliers, trois technologies coexistent :
• compteur de vitesse à jet unique : le flot frappe directement la turbine de manière tangentielle. Le mouvement des pales de la turbine provoqué par la poussée de l’eau est alors transmis au totalisateur par un jeu d’engrenages.
• compteur de vitesse à jets multiples : le flot frappe par injection en plusieurs points la turbine. Les compteurs vitesse sont peu sensibles à la présence d’éventuelles impuretés dans l’eau et s’avèrent économiques à l’achat comme à la location. Problème : ils ne détectent pas toujours les fuites légères et doivent obligatoirement être posé horizontalement. Par ailleurs, dans le cas de retours d’eau, le totalisateur tourne à l’envers, ce qui fausse les relevés.
• compteur volumétrique : la boîte de mesure dans laquelle se trouve un piston rotatif permet de mesurer le volume d’eau consommé. Un débit même faible peut dans ce cas être enregistré et le compteur peut, au choix, être installé horizontalement ou verticalement. Il est toutefois plus cher, le frottement du piston peut entraîner une légère nuisance sonore et il est plus sensible aux éventuelles impuretés contenues dans l’eau qui peuvent entraîner des problèmes de fonctionnement.
... et classes de mesure ...
Il existe trois classes de mesure pour les compteurs d’eau froide : A (la moins bonne), B, C (la meilleure), et quatre classes pour les compteurs d’eau chaude : A (la moins bonne), B, C, D (la meilleure). Ces classes métrologiques caractérisent la précision du volume mesuré et leur robustesse. Ainsi, les compteurs de classe C (eau froide) et D (eau chaude), plus fiables, possèdent une grande précision de comptage à faible débit leur permettant de mieux mesurer les fuites sur un réseau.