Depuis peu, de nouvelles offres de syndics, à des prix imbattables par rapport aux solutions traditionnelles, ont fait leur apparition sur le marché français. Adaptées à de petites, voire très petites copropriétés, elles s’adressent aux copropriétaires qui souhaitent s’impliquer davantage dans la gestion de leur bien, sans pour autant la prendre en charge intégralement. Focus sur deux offres innovantes en la matière : Syndic One et Le Bon Syndic.com. L'occasion de faire le point sur l'encadrement juridique des syndics à bas-coût. ©DR
Avant l'analyse des acteurs et de leurs prestations, notamment pour les petites coporpriétés, le lecteur pourra s'interroger sur l'encadrement juridique de ce mode de gestion au regard de la loi du 10 juillet 1965.
Syndic One
Lancé en mai 2013 par Sergic, groupe familial indépendant originaire du nord de la France, Syndic One permet aux copropriétaires de participer activement à la gestion de leur copropriété de trente lots maximum, tout en s’adossant à une offre professionnelle. «Nous avons lancé cette offre en partant de l’observation du marché, explique Christophe Gosset, responsable Syndic One. Une majorité de copropriétaires étaient tentés par les avantages d’un syndic bénévole mais ne se sentaient pas prêts pour autant à renoncer à l’aide d’un professionnel».
En contrepartie de leur participation active, les copropriétaires bénéficient d’un coût réduit. Si le conseil syndical assure la présence sur place, Syndic One gère toute la dimension administrative, réglementaire et comptable de la copropriété (cf. encadré “Les actions prises en charge par le conseil syndical avec une offre low cost”). Il reste donc bien le seul responsable de la gestion de l’immeuble.
Cette formule de gestion a déjà été adoptée par une cinquantaine de copropriétés, comptant 8,2 lots en moyenne. «Nous avons également fait plus de 700 propositions commerciales à des copropriétaires, en vue d’une prochaine assemblée générale», se félicite Christophe Gosset.
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