Les lignes de vie
Permettant une protection individuelle totale, une ligne de vie peut être installée sur les toitures quelle que soit leur inclinaison, sur les terrasses, aux plafonds ou sur les murs. Ce support, soit horizontal (il est alors soumis à la norme EN 795), soit vertical (norme EN 353-1) est constitué par un câble d’assurage, fixé à des ancres fixes, sur lequel coulisse le mousqueton relié à l’EPI de la personne assurée.
Deux types de lignes de vie peuvent être utilisées. Les premières, dites “à câble” sont constituées d’un câble d’un diamètre de 8 ou 10 mm en acier inoxydable, d’ancrages d’extrémités et intermédiaires, ainsi que d’absorbeurs d’énergie pour limiter l’impact des forces chocs sur la structure en cas de chutes. Les points d’ancrages doivent correspondre à la norme EN795, classe A.
Photo : Ligne de vie autoportante - Crédit KeeSafety
S’ils peuvent être installés sur des structures en béton, métalliques, ou bien encore en bois, les points d’ancrage posés sur structure béton doivent être testés à l’arrachement à l’aide d’un extractomètre.
Les secondes dites “à rail” sont constituées d’un rail relié à la structure à intervalles réguliers et d’un coulisseau pouvant être autobloquant dans le cas d’une ligne verticale.
Quoi qu’il en soit, le salarié qui progresse ainsi en hauteur n’est pas dispensé de porter les EPI obligatoires : harnais, longes, antichutes à enrouleur et casque.
L’entreprise qui procède à l’installation d’une ligne de vie doit, par ailleurs, effectuer une étude approfondie puis remettre, à la réception de l’équipement, un dossier technique spécifique détaillant l’ensemble des caractéristiques de l’installation. ●
Photo : Extractomètre numérique - Crédit DR
Paul TURENNE