Lieu de transit par excellence, le hall d’entrée distribue les grandes fonctions de l’immeuble. Il est équipé pour y répondre dans les meilleures conditions possibles. Cette partie commune peut aussi être pensée comme vecteur de lien social entre habitants d’un même bâtiment et devenir un espace partagé.
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 686 de mars 2023
Un résident l’emprunte plusieurs fois par jour, afin de rejoindre ses parties privatives - logement, box ou parking, cave, ou de gagner une partie commune - local à poubelles, cour ou jardin intérieur, cage d’escalier ou ascenseur, local d’entretien, afin de relever son courrier, accéder à la loge du concierge, ou simplement pour sortir dans la rue. Le hall d’immeuble, puisque c’est de lui dont il s’agit, est situé à l’entrée d’un bâtiment d’une copropriété.
Destiné aux copropriétaires et locataires, son usage est privé, et commun par opposition aux parties privatives. Visible dès le franchissement de la porte d’entrée, ce lieu de passage est un marqueur du standing de l’immeuble. Sombre, sinistre, vieillot, mal entretenu, il fait s’interroger le visiteur ou le futur acquéreur sur l’attractivité et l’entretien des logements. À l’inverse, accueillant, clair et bien décoré, il participe au bien-être de ses habitantes et habitants, ainsi qu’au plaisir de celles et ceux qui les visitent.
La loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 donne le «la» de ce qui doit, et ce qui peut être fait dans cette partie commune de l’immeuble, propriété de l’ensemble des copropriétaires (art. 3 et 4, loi 1965). Un certain nombre d’obligations relève de textes réglementaires et le règlement de copropriété peut prévoir des clauses particulières. Le conseil syndical sera bien inspiré d’en vérifier le contenu avant d’entamer les études relatives aux équipements du hall d’entrée.
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