Bien compter pour savoir où l’on en est est un premier pas vers la sobriété énergétique... et vers les économies de charges ! Une fois fixé sur sa consommation et celle des parties communes, il sera alors temps d’agir.
Paul TURENNE
Qu’il s’agisse de l’eau, de l’électricité, du gaz ou du fioul, la règle est constante : l’individualisation de ces charges possède un effet incitatif sur la consommation finale de la copropriété. Car le meilleur moyen de sensibiliser reste encore le porte monnaie.
La loi Grenelle 2 grave d’ailleurs dans le marbre le principe d’individualisation des charges de chauffage, obligatoire dans tout immeuble chauffé collectivement depuis la Loi 74-908 du 29 octobre 1974. Une mesure qui permet une réduction d’environ 20 % des factures de chauffage selon une étude soutenue par l’Ademe, et une économie de deux millions de tonnes de CO2. Sous réserve, toutefois, d’être bien respectée ce qui, pour l’heure, n’est pas le cas en France contrairement aux autres pays européens où 95 % des immeubles sont équipés de systèmes individuels de comptage de l’énergie.
- Précédent
- Suivant >>