Différentes technologies
Les modules les plus courants sont rectangulaires et rigides. De quelques centimètres d’épaisseur, ils utilisent les technologies du silicium cristallin. Certains ont des profilés encastrables et assurent eux-mêmes l’étanchéité de la toiture.
Silicium cristallin
Il s’agit de la technologie la plus répandue, puisqu’elle représente aujourd’hui environ 90% du marché. Ces cellules composées de fines tranches coupées à partir d’un seul cristal de silicium (monocristallin) ou d’un bloc de cristaux de silicium (polycristallin) possèdent un rendement variant entre 12% et 17%.
Couches minces (Thin Film)
Ces modules constitués de très fines couches d’un matériau photosensible déposées sur un support à bas-coût tel que le verre, l’acier inoxydable ou le plastique possèdent des coûts de production inférieurs à ceux de la technologie cristalline qui nécessite davantage de matière première. Toutefois, leur rendement (entre 5% et 13%) est en général moins élevé ce qui contrebalance l’avantage en termes de prix, une même puissance exigeant en effet davantage de superficie.
Cellules flexibles
Basées sur un processus de production similaire à celui des couches minces, ces cellules sont constituées d’un dépôt de matériau photosensible sur un plastique fin. Le tout est donc flexible, ce qui offre un champ de possibilité d’applications très large, en particulier pour l’intégration aux bâtiments sur les toitures et pour les applications domestiques. Cette technologie est toutefois peu répandue du fait de son rendement bien souvent insuffisant.
Photovoltaïque à concentration (CPV)
Encore très peu répandues dans le résidentiel, ces cellules sont destinées à fonctionner avec des rayons solaires concentrés. Placées à l’intérieur d’un collecteur, elle bénéficient d’une lumière du soleil concentré grâce à une lentille. La quantité de matériau photovoltaïque semi-conducteur utilisée est donc très faible et le rendement très élevé (entre 20 et 30%).