La rénovation thermique des logements ne compte quasiment que des partisans. Emplois induits, économies d’énergie, factures énergétiques réduites… Ses avantages sont nombreux. Mais quid du financement ?
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Avis à ceux qui en douterait encore : la liste des avantages à rénover thermiquement des logements est longue. Permettant de réaliser des économies à moyen et long terme, ce type de rénovation réduit la fracture énergétique des ménages et l’impact carbone de la France, tout en étant pourvoyeur d’emplois qualifiés. A titre d’exemple, 3 000 euros d’investissement par logement dans l’isolation thermique permettent – pour un bâtiment des années soixante à Nancy – de réaliser 40 % d’économies d’énergie, avec un amortissement sur cinq ans. Une question cruciale également, à l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique et dans une logique de recherche d’indépendance énergétique, car le secteur du bâtiment représente, en France, le quart des émissions de gaz à effet de serre et presque la moitié de la consommation d’énergie (44 %). Mais aussi plus de 15 milliards d’euros d’importations annuelles de pétrole et de gaz.
Rien d’étonnant, dès lors, à ce que ce vaste chantier fasse l’unanimité et demeure plus que jamais un investissement prioritaire pour les pouvoirs publics qui en reconnaissent les enjeux et l’importance.
Martial Saddier, député Les Républicains, responsable de la commission développement durable, résume : « D’un côté, l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments est un enjeu de premier plan pour tenir les engagements de la France en matière écologique et limiter sa dépendance aux énergies fossiles. De l’autre, le bâtiment se trouve en bonne place dans les secteurs économiques qui vont mal. Il y a donc incontestablement des opportunités à créer. »
Crédit photo © Optireno
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