[N° 596] - Vitrages, volets et garde-corps : Place à l’innovation

par Paul TURENNE
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Les fabricants font preuve de toujours plus d’innovation et de technicité pour répondre aux besoins des bâtiments collectifs et aux nouvelles exigences, tant réglementaires que de confort. État des lieux des évolutions en la matière.

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Alors que plus de 40 % de l’énergie consommée dans l’Union européenne l’est dans les bâtiments commerciaux ou résidentiels, les vitrages isolants à basse émissivité possèdent un fort potentiel en matière de réduction des émissions des bâtiments en CO2. Ces derniers permettent en effet de réduire considérablement la déperdition thermique du bâtiment, en laissant passer une partie de la chaleur du soleil à l’intérieur des bâtiments et donc, de diminuer le recours au chauffage. Un tiers des objectifs de l’UE en la matière pourraient ainsi être atteints chaque année à l’horizon 2020 si de tels vitrages étaient utilisés de manière optimale dans les anciens et nouveaux bâtiments. Soit pas moins de 97 millions de tonnes d’émissions de CO2 à l’échelle de l’Europe entière.
De plus en plus diffusés depuis quelques années, ces verres “superisolants” s’avèrent particulièrement utiles dans les régions les plus froides ou pour les importantes surfaces vitrées sensibles aux déperditions de chaleur. Le principe ? Une couche métallique, recouvrant l’un des deux verres de façon quasi invisible, va laisser passer les rayons du soleil, source de chaleur gratuite et réfléchir dans le même temps la chaleur vers l’intérieur. Cette caractéristique est rendue possible par le fait que la couche métallique est transparente au rayonnement solaire composé d’ultraviolets, de lumière visible et d’infrarouges courts. A l’inverse, elle retient les infrarouges longs et donc les fuites énergétiques. De quoi permettre des performances deux fois supérieures à un double vitrage ordinaire.