[N° 559] - L’immeuble vert “idéal”

par Paul TURENNE
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Une copropriété idéale en matière environnementale doit respecter plusieurs caractéristiques. Focus sur les points primordiaux.

Paul TURENNE

Ventilation Ventilateurs basse consommation VMC hygro-réglable avec un rendement échangeur > 80%
Energie solaire Production d'eau chaude
Production d'électricité photovoltaïque
Baies vitrées Uw (en W/m2.K) 1,7 à 0,7
Présence de protections solaires
Chauffage et eau chaude sanitaire Electricité : PAC COP ≥ 3,5
Gaz ou fuel : chaudière à condensation
Bois : chaudière bois automatique classe 3

Une surface de vitres raisonnable

Plus le taux de vitrage est important, plus la maîtrise de l’échauffement, (sans compter l’isolation) est difficile à assurer. Ainsi, au delà de 20 à 25 % de la surface habitable, les baies vitrées peuvent générer de l’inconfort en été, voire aux intersaisons, si elles ne sont pas très bien protégées du soleil. Facteur aggravant : si l’immeuble est situé en ville dans un environnement bruyant, les possibilités pour ouvrir les fenêtres sont limitées. Dans la même optique, les appartements situés au dernier étage ne doivent pas comporter de fenêtres de toit et les lanterneaux dont l’inclinaison favorise les risques de surchauffe en été, y compris au nord. Les lucarnes ­de type chien-assis ou autres sont bien plus appropriées.

Une attention portée aux ponts thermiques

Afin d’optimiser les performances du bâtiment, les ponts thermiques suivants doivent être traitées :

• Fenêtre de toit
• Rampant ou toit terrasse
• Plancher intermédiaire / mur extérieur
• Dalle balcon / mur extérieur
• Plancher bas sur terre plein / mur extérieur
• Angle sortant
• Linteau, tableau, appui de fenêtre, coffre de volet roulant / mur extérieur
• Seuil de porte ou porte-fenêtre