[N° 600] - Réaction Le syndic et la loi ALUR

par Edilaix
Affichages : 3951

«Plus de boulot, plus de facturation.»

A la suite de la publication des points de vue sur l’application de la loi ALUR, nous recevons cette réaction d’un professionnel syndic au communiqué signé de l’UFC Que choisir et de l’ARC sur l’augmentation des honoraires de syndic à la suite de la réforme du 24 mars 2014 :

Sur l’augmentation du forfait annuel, «jusqu’à preuve du contraire, les honoraires de syndic sont libres et si le syndic décide que le surcroit de travail engendré mérite une augmentation, c’est son droit (les nouvelles obligations en matière de vente, de location, de personnel qui sont applicables immédiatement engendrent un surcoût pour les agences que nous devons répercuter sur nos prix...).»
«Concernant l’obligation d’augmenter les tarifs pour le passage au compte unique, il est assez aisé de comprendre que, lorsqu’un syndic doit garantir 1 000 000 €, cela lui rapporte environ 20 000 € en compte unique et lui coûte 4 000 € en frais de garantie. En compte séparé, il perd donc 16 000 €.»
Sur «l’obligation de donner un accès en ligne aux copropriétaires afin qu’ils consultent leurs comptes, etc. (…) Cette résolution doit être proposée au vote. Et nos fournisseurs de logiciels nous font payer cet accès en ligne, et donc nous devrons aussi le répercuter aux copropriétaires qui souhaitent cet accès».
«Sur le montant des frais de mutation : (…) Les tarifs sont libres, et une majorité de syndics a déjà mis en place une facturation spécifique pour le pré-état daté que nous demandent les notaires. De plus, la liste des documents et des certificats s’est allongée (pas toujours de manière justifiée d’ailleurs) et les propriétaires ne font jamais passer ces documents. D’où plus de boulot pour nous, d’où plus de facturation».

Enfin, laisser aux copropriétaires le choix d’une autre banque que celle du syndic, lui «complique la tâche» et engendre des coûts. «Quel est l’intérêt ?»