[N° 549] - Mise en conformité des ascenseurs Question de timing

par Paul TURENNE
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Sur les sept millions de copropriétés existantes en France, la moitié est concernée par la gestion d’un ascenseur. Leur mise aux normes représente donc un enjeu capital quand on sait qu’il s’agit du parc le plus vétuste d’Europe.

Paul TURENNE

17 dispositifs à mettre en œuvre avec trois échéances

9 à mettre en œuvre avant le 31 décembre 2010

On trouve ainsi la pose de se­­­­rrures des portes palières, mais aussi de protection contre le déverrouillage. Pour les portes coulissantes, un dispositif destiné à éviter les chocs doit être mis en place. Autre dispositif généralement coûteux, la pose d’une clôture de gaîne fermée entièrement et avec un maillage serré empêchant d’y passer des doigts. A un niveau plus technique, signalons la nécessité de disposer d’un parachute de cabine et d’un limiteur de vitesse, ainsi que la pose de gardes pieds de cabine. Enfin, une meilleure protection des intervenants en gaine, un accès facilité aux locaux des machines et un dispositif de verrouillage des portes de visite devront être effectif.

7 avant le 3 juillet 2013

À cette échéance, la précision d’arrêt des cabines devra être améliorée, avec un service de téléalarme en cas de panne, sans oublier la présence de portes palières vitrées ou à oculus plus épais. Les ascenseurs hydrauliques devront disposer d’une protection contre la chute libre et la dérive. Pour les intervenants, des protections des points rentrants sur poulies et contre les chocs électriques devront être mis en place, sans compter un meilleur éclairage
des locaux de machineries.

1 avant le 3 juillet 2018

Unique dispositif qui devra être mis en place à cette date, une protection contre la vitesse excessive en montée. A noter que pour les ascenseurs postérieurs au 31 décembre 1982, l’amélioration de la précision d’arrêt de la cabine pourra être réalisée avant 2018 et non pas avant 2013.
•  60 % du parc a été dèjà été mis aux normes de sécurité exigées pour fin 2010, 35 % à celles de la deuxième échéance (2013) et 15% à celles de la troisième.
• En cas de difficulté de mise en œuvre, voire d’impossibilité dans certains immeubles, classés monuments historiques par exemple, des dispositifs compensatoires peuvent être mis en place avec l’autorisation d’un bureau de contrôle ayant mené une expertise technique.