Local à vélo : les règles à retenir
Avec la généralisation de la pratique du vélo, le stationnement pose souvent un problème dans les copropriétés ne disposant pas de locaux adéquats.
Mais même, lorsqu'un tel local existe, il convient de faire respecter quelques règles simples pour limiter les désagréments.
A commencer par la lutte contre le vol. La plupart du temps, n’importe quel résident qui en fait la demande, obtient la clé d’accès du local vélo. D'où des risques de vol accrus, du fait du nombre de copies de clés qui circulent.
Pour limiter ce risque, il est possible de faire inscrire sur un registre, géré par le syndic, toutes les personnes désirant garer leur vélo. Autre possibilité dissuasive : demander une «caution» aux propriétaires de vélos en échange du passe, et non d'une clé, donnant accès au local. Une démarche, très efficace, notamment auprès des locataires qui seront incités à rendre leur «pass», lors de leur départ.
Il est, par ailleurs, plus que recommandé d'afficher dans le hall d’entrée de l’immeuble et dans le local à vélos, un règlement précis sur l'utilisation et la destination de ce dernier. L'objectif est que ce local ne devienne pas un débarras, y compris avec des vélos en mauvais état ne roulant jamais. Le règlement devra également préciser les conditions d’attribution du «pass».
Quid de la place disponible ?
Indications de stationnement dans un local vélo avec arceaux
A titre indicatif, un vélo occupe une place au sol d’environ 1,20 m² (0,60m x 2m), tandis que les espaces de manœuvre minimaux entre vélos et obstacles fixes (murs, etc.) à considérer sont de 1,40 mètre au minimum. Exemples d’aménagements possibles de local vélo avec les distances minimales entres vélos et arceaux. Source : Adetec
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