Les volumes de vente et les prix poursuivent leur ascension en 2018. Les professionnels de l’immobilier peuvent s’en réjouir, mais devenir propriétaire devient de plus en plus difficile pour les primo-accédants … qui recourent à l’allongement de leur délai de remboursement (délai allongé de deux ans en moins d’un an et demi, selon la FNAIM).
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- Communiqué de presse FNAIM
Plus 0,3 % en volume
Plus 3,4 % en valeur
Selon la note de conjoncture immobilière des Notaires de France, «au troisième trimestre 2018, les prix des appartements anciens en France métropolitaine ont progressé de 1,4% par rapport au deuxième trimestre 2018, après +0,7% au deuxième trimestre et +0,8% au premier trimestre.
Sur un an, les prix des appartements anciens ont augmenté de +3,4%.
Cette hausse sur un an est plus forte en Île-de- France (+ 4,2 %) qu’en province (+ 2,6 %). Comparativement au deuxième trimestre 2018, la hausse s’est accentuée pour la province (+ 2,6 % au troisième trimestre contre + 2 % au deuxième trimestre) et s’est amoindrie en Île-de- France (+ 4,2 % au troisième trimestre contre + 4,9 % au deuxième trimestre).»
«L’indicateur avancé des avant-contrats confirme la dynamique de la tendance haussière des prix jusqu’en février 2019, tendance qui devrait toutefois s’atténuer dès les mois suivants.»
Parmi les métropoles le plus dynamiques, Bordeaux figure en tête du classement avec une hausse de 17,2 % sur un an. Puis, viennent Rennes (+ 9,6 %), Caen ( + 8,7 %), Lyon (+ 8,3 %) et, enfin, Paris (+ 6,2 %). Ces chiffres, issus de l‘observatoire des notaires sont établis pour la période de septembre 2017 à septembre 2018.