Automatisé ou non, ouverture coulissante ou portes battantes, matériau idéal, démarches obligatoires… Le choix d’un portail de parking est une décision qui requiert minutie. Tour d’horizon des solutions et produits existants sur le marché.
Il est primordial. Il existe deux grands types de portails. Le portail battant est composé de deux vantaux ; il a l’avantage d’être facile à mettre en place et d’être peu onéreux. En général, et pour ne pas empiéter sur la voie publique, l’ouverture se fait vers l’intérieur de la copropriété. Ce type de portail est plus généralement préconisé pour les usages individuels, contrairement au portail coulissant, mieux adapté aux copropriétés. Ce type de porte comprend un seul vantail et s’ouvre latéralement, ce qui permet un gain de place non négligeable. Ce portail est guidé par un rail et une glissière et permet alors de s’adapter à des situations atypiques (notamment un terrain en pente). Le seul inconvénient est que l’un des murs doit être libéré afin de pouvoir installer l’ensemble du dispositif.
En général, les portails se déclinent dans différents matériaux afin de s’adapter au mieux aux contraintes budgétaires et aux choix esthétiques de la copropriété en question. Le coût de la pose varie de 150 à 400 €.
L’aluminium. Léger et très résistant, il ne nécessite aucun entretien particulier. Il faut compter environ 1 800 € (hors pose).
Le fer forgé. Solide et esthétique, il nécessite un traitement contre la rouille et la corrosion tous les deux ans environ. Son prix peut varier de 100 € (pour un portail en série) à 10 000 € (pour un portail réalisé sur-mesure par un artisan d’art), hors pose.
Le bois. Esthétique, écologique et robuste, il requiert un entretien régulier (insecticides, fongicides…). Il faut compter environ 1 000 € (hors pose).
Le PVC. Léger, ergonomique, il ne nécessite que très peu d’entretien. Il est moins robuste que le bois ou le métal. Il faut compter environ 1 200 € (hors pose).
L’acier. Hyper robuste, il exige cependant un traitement antirouille à réaliser tous les deux ans environ. Il coûte en moyenne 1 400 € (hors pose).
Le plus souvent, les portails en copropriété sont motorisés. Mais la motorisation, qui doit faire l’objet d’un vote en assemblée générale puisqu’elle constitue une modification de l’installation existante, diffère selon le type d’ouverture choisi.
Pour les portails battants, cinq choix sont envisageables. La motorisation à bras - appelé ainsi car il reproduit le mouvement du bras humain - est le système le plus utilisé. Il fonctionne avec deux bras hydrauliques ou électromécaniques fixés sur chaque vantail, un poteau ou un mur. Il est recommandé pour les portails les plus légers susceptibles de se déformer. Il nécessite une alimentation électrique en 220 volts. La motorisation à vérins, quant à elle, est plutôt réservée aux portails lourds (comme l’acier) et de grande longueur, puisque la force exercée au niveau des gonds étant très importante, les risques de déformation sont considérables pour des portails légers. Elle fonctionne par le biais d’un tube cylindrique dans lequel un piston sépare deux parties distinctes. Cette solution n’est pas la plus esthétique mais reste très efficace. Elle fonctionne avec une alimentation de 12 volts (on peut donc opter pour une alimentation électrique par panneaux solaires, écologique !). La motorisation enterrée, également appelée motorisation non apparente, est moins utilisée en copropriété en raison du surcoût qu’il engendre (compter environ 2 000 € en plus). Mais elle comporte des avantages : gain de place, robustesse (car protégé des chocs extérieurs). Le quatrième type de motorisation concerne celle à roues : les roues sont fixées en bas de chaque vantail, parfait pour les terrains déformés ou en pente. Enfin, il existe des portails à motorisation intégrée, très pratique !
Pour les portails coulissants, deux solutions sont envisageables. Le plus fréquemment employé est le système de rail au sol qui nécessite simplement d’installer, comme son nom l’indique, un rail de guidage au sol ainsi qu’un socle pour soutenir le poteau de guidage et le moteur. Il est souvent choisi pour les portails lourds et de grande longueur. Il existe également le système autoportant, qui ne requiert pas l’ajout de rail. C’est la solution privilégiée lorsque le terrain ne peut accueillir un rail. Le déplacement du portail se fait grâce à une crémaillère, sans toucher le sol.
Intégrer un portillon
Afin d’éviter d’avoir à ouvrir et fermer constamment le portail lorsque vous sortez de chez vous (dans le cas où il n’y aurait qu’une sortie), il est préconisé d’intégrer un portillon ! Il est aussi utile de relier l’ouverture du portail à distance à un interphone ou un visiophone (sans fil ou filaire, auquel cas il faudra aussi prévoir une tranchée pour enterrer les fils).