Son rôle est déterminant dans la gestion d’un immeuble en copropriété. Le choix, qui peut parfois s’annoncer cornélien en raison du grand nombre de syndics disponibles sur le marché, doit être réalisé avec rigueur pour éviter tout désagrément par la suite. Mais quels sont les critères de choix d’un bon syndic ?

Une sélection précise
Que la copropriété se dote d’un syndic bénévole ou professionnel, peu importe : celui-ci doit être sélectionné avec soin en fonction de plusieurs critères.
Il doit, tout d’abord, être compétent. La profession de syndic, réglementée, nécessite notamment d’être titulaire d’une carte professionnelle délivrée par la CCI portant la mention «syndic de copropriété», et justifier d’une compétence professionnelle avec obligation de formation continue. Il doit également souscrire une assurance de responsabilité civile et des garanties financières suffisantes pour - éventuellement - rembourser des biens de valeurs ou protéger les copropriétaires en cas de faillite.
Une fois avoir effectué ces vérifications, il faudra choisir un syndic en fonction des besoins de la copropriété ; chaque copropriété étant unique, tous les syndics ne conviendront pas à toutes les copropriétés. Si un «gros» syndic aura généralement plus de moyens techniques, un «petit» syndic sera probablement plus proche des copropriétaires. Le point commun à ne pas laisser de côté : il convient de choisir un syndic disponible, réactif et efficace. Pour cela, un moyen simple et efficace est de faire jouer la concurrence via des comparateurs en ligne. Il existe une multitude de comparateurs tels que Syneval, Syndicompare, Changersyndic, Comparersyndic…
Que la copropriété se dote d’un syndic bénévole ou professionnel, peu importe : celui-ci doit être sélectionné avec soin en fonction de plusieurs critères.
Il doit, tout d’abord, être compétent. La profession de syndic, réglementée, nécessite notamment d’être titulaire d’une carte professionnelle délivrée par la CCI portant la mention «syndic de copropriété», et justifier d’une compétence professionnelle avec obligation de formation continue. Il doit également souscrire une assurance de responsabilité civile et des garanties financières suffisantes pour - éventuellement - rembourser des biens de valeurs ou protéger les copropriétaires en cas de faillite.
Une fois avoir effectué ces vérifications, il faudra choisir un syndic en fonction des besoins de la copropriété ; chaque copropriété étant unique, tous les syndics ne conviendront pas à toutes les copropriétés. Si un «gros» syndic aura généralement plus de moyens techniques, un «petit» syndic sera probablement plus proche des copropriétaires. Le point commun à ne pas laisser de côté : il convient de choisir un syndic disponible, réactif et efficace. Pour cela, un moyen simple et efficace est de faire jouer la concurrence via des comparateurs en ligne. Il existe une multitude de comparateurs tels que Syneval, Syndicompare, Changersyndic, Comparersyndic…
Des pièges à éviter
Avant la signature du contrat (un contrat désormais type depuis la loi Alur, voir dernier paragraphe), il faut veiller à bien négocier la durée d’engagement minimal, avoir le détail exact du forfait de base (celui-ci doit inclure toutes les prestations courantes d’un syndic), ainsi que connaître ce que sont exactement les éventuels frais administratifs. Beaucoup de syndics demandent à ce que les copropriétaires s’engagent sur trois ans minimum. Cette durée est négociable et peut être ramenée à un an.
Selon un rapport de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) intitulé «Syndics de copropriété : des tarifs élevés et des contrats pas toujours conformes» publié le 20 novembre 2017, près de la moitié des syndics de copropriété seraient en non-conformité avec la loi en vigueur. L’enquête précise que la trame du contrat-type n’est pas suffisamment respectée. «Le contrat du syndic de copropriété, qui doit reprendre fidèlement le contenu du contrat-type défini par voie règlementaire, fixe la durée de son mandat, ses dates de prise d’effet et d’échéance ainsi que les conditions d’exécution de son mandat. Ce contrat prévoit aussi la rémunération du syndic sur la base d’un forfait défini à partir d’une liste limitative des prestations exécutées au titre de son mandat. Selon les résultats de l’enquête, dans la majorité des cas, ce contrat est bien mis en place par les professionnels mais n’est pas strictement respecté (41 % de taux d’anomalies). Les manquements consistent fréquemment à en supprimer des paragraphes ou des clauses, ce qui est contraire au principe d’un contrat-type et rend plus difficile pour les copropriétaires la comparaison entre syndics. En effet, le fait de supprimer une mention au lieu de la rayer (tout en la laissant figurer dans le document) n’est pas conforme à l’objectif poursuivi par la loi d’information complète des copropriétaires quant aux choix offerts par le contrat. Ainsi, dans un tel cas de figure, les copropriétaires ne peuvent s’engager de manière éclairée.»
Autre fait constaté par la DGCCRF. L’augmentation des frais annexes, notamment «du niveau des honoraires pour le forfait annuel de gestion courante chez tous les syndics contrôlés». Cette augmentation prend trois formes : «une augmentation mécanique correspondant à l’intégration dans ce forfait de frais et de prestations facturés précédemment comme prestations complémentaires (par exemple, la reprographie), une augmentation liée aux nouvelles obligations instaurées par la loi ALUR (création du compte bancaire séparé, du fonds de travaux, etc.), et une augmentation à champ constant liée au marché, les prix dans ce secteur d’activité étant libres.» De plus, le rapport précise que «des écarts importants de prix entre syndics, de l’ordre de 25 %, ont été enregistrés pour les prestations particulières, hors forfait. De nombreuses pratiques interdites ont été constatées telles que la mention de plusieurs coûts horaires selon le niveau hiérarchique du personnel du syndic chargé d’exécuter ces prestations et/ou en fonction des heures ouvrables alors que la règlementation prévoit un seul coût horaire. S’agissant des honoraires pour travaux, certains syndics persistent à utiliser comme assiette le montant TTC des travaux à réaliser pour déterminer leurs honoraires, au lieu du montant hors taxes, comme le prévoit la loi.»
Avant la signature du contrat (un contrat désormais type depuis la loi Alur, voir dernier paragraphe), il faut veiller à bien négocier la durée d’engagement minimal, avoir le détail exact du forfait de base (celui-ci doit inclure toutes les prestations courantes d’un syndic), ainsi que connaître ce que sont exactement les éventuels frais administratifs. Beaucoup de syndics demandent à ce que les copropriétaires s’engagent sur trois ans minimum. Cette durée est négociable et peut être ramenée à un an.
Selon un rapport de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) intitulé «Syndics de copropriété : des tarifs élevés et des contrats pas toujours conformes» publié le 20 novembre 2017, près de la moitié des syndics de copropriété seraient en non-conformité avec la loi en vigueur. L’enquête précise que la trame du contrat-type n’est pas suffisamment respectée. «Le contrat du syndic de copropriété, qui doit reprendre fidèlement le contenu du contrat-type défini par voie règlementaire, fixe la durée de son mandat, ses dates de prise d’effet et d’échéance ainsi que les conditions d’exécution de son mandat. Ce contrat prévoit aussi la rémunération du syndic sur la base d’un forfait défini à partir d’une liste limitative des prestations exécutées au titre de son mandat. Selon les résultats de l’enquête, dans la majorité des cas, ce contrat est bien mis en place par les professionnels mais n’est pas strictement respecté (41 % de taux d’anomalies). Les manquements consistent fréquemment à en supprimer des paragraphes ou des clauses, ce qui est contraire au principe d’un contrat-type et rend plus difficile pour les copropriétaires la comparaison entre syndics. En effet, le fait de supprimer une mention au lieu de la rayer (tout en la laissant figurer dans le document) n’est pas conforme à l’objectif poursuivi par la loi d’information complète des copropriétaires quant aux choix offerts par le contrat. Ainsi, dans un tel cas de figure, les copropriétaires ne peuvent s’engager de manière éclairée.»
Autre fait constaté par la DGCCRF. L’augmentation des frais annexes, notamment «du niveau des honoraires pour le forfait annuel de gestion courante chez tous les syndics contrôlés». Cette augmentation prend trois formes : «une augmentation mécanique correspondant à l’intégration dans ce forfait de frais et de prestations facturés précédemment comme prestations complémentaires (par exemple, la reprographie), une augmentation liée aux nouvelles obligations instaurées par la loi ALUR (création du compte bancaire séparé, du fonds de travaux, etc.), et une augmentation à champ constant liée au marché, les prix dans ce secteur d’activité étant libres.» De plus, le rapport précise que «des écarts importants de prix entre syndics, de l’ordre de 25 %, ont été enregistrés pour les prestations particulières, hors forfait. De nombreuses pratiques interdites ont été constatées telles que la mention de plusieurs coûts horaires selon le niveau hiérarchique du personnel du syndic chargé d’exécuter ces prestations et/ou en fonction des heures ouvrables alors que la règlementation prévoit un seul coût horaire. S’agissant des honoraires pour travaux, certains syndics persistent à utiliser comme assiette le montant TTC des travaux à réaliser pour déterminer leurs honoraires, au lieu du montant hors taxes, comme le prévoit la loi.»
Quid du changement de syndic ?

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