Parmi les transformations actuelles du droit de la copropriété, la mutation du conseil syndical imprime inexorablement une marque profonde à l’encontre des autres acteurs de la copropriété. La prégnance du consumérisme dans les rapports du justiciable avec le droit, la défiance opérée à l’égard des syndics, régulièrement suspectés de ne pas agir conformément aux intérêts des copropriétaires alors que la profession subit une professionnalisation et un encadrement croissants, la mise en avant de la démocratie participative sont annonciateurs d’une redistribution des rôles au sein de la copropriété. Cette évolution, si elle se confirmait, pourrait entrainer une réformation profonde dans la gouvernance de la copropriété telle qu’instaurée par le droit depuis 1965.