La clause compromissoire stipulée dans un règlement de copropriété ancien, dit de la loi de 1938, ou dans celui soumis à la législation en cours de 1965, n’est - contrairement à une idée reçue - ni entachée en soi de nullité, ni réputée non écrite au sens de ce texte. Potentiellement valable, est-elle pour autant efficace, voire utile, lorsqu’elle figure dans ce contrat d’adhésion ? Il faut l’admettre dans la mesure où son champ d’application, déjà susceptible de s’étendre aux activités commerciales de certains copropriétaires, a été élargi avec la loi NRE de 2001 à celles, professionnelles, d’autres propriétaires de lots. Toutefois, l’adopter ou la maintenir présente les avantages (rapidité, souplesse et discrétion) mais aussi les inconvénients (fiabilité et coût) inhérents à l’arbitrage, dont il est difficile de mesurer les répercussions effectives en droit de la copropriété.