Citya complète sa collection de réseaux d’agences
Après les agences Laforêt en 2017 (700 agences), les franchises Guy Hoquet en 2019 (500 agences) et Century 21 en 2021 (900 agences), la Holding familiale Arche de Philippe Briand, maison-mère de Citya-Belvia Immobilier, rachète la majorité des parts du réseau de 450 agences Nestenn, fondé par Olivier Alonso.
Nestenn résulte de la fusion en 2018 du réseau Solvimo, fondé par le même Olivier Alonso, et d’Avis Immobilier, racheté en 2015.
Un début de développement international avait été entrepris avec l’ouverture d’agences à Miami, en Nouvelle-Calédonie, à l’Île Maurice et au Portugal. Nestenn est membre de la Fédération française de la franchise et de l’association AMEPI de mise en commun de mandats exclusifs.
Particulièrement dynamique, le réseau Nestenn a connu une croissance récente de l’ordre de 15 à 20 % par an.
Le même mode opératoire que pour les autres réseaux semble devoir être appliqué par la holding Arche : l’enseigne est conservée, le président de Nestenn et sa directrice générale, Delphine Rouxel, maintenus.
Avec ses rachats successifs, le groupe de Philippe Briand a rassemblé les quatre principaux réseaux de franchise créés en France au cours des trente-cinq dernières années, et ajouté au département transactions des agences du groupe Citya, pas moins de 2 600 agences indépendantes, totalisant près de 20 000 collaborateurs. Il est ainsi devenu progressivement le principal acteur de la profession de la transaction immobilière par agences «vitrées» face aux grands réseaux de mandataires, ceux de la holding rivale Artemis (holding Pinault) avec ses réseaux Optimhome, Capifrance, Refleximmo, … totalisant plus de 5 000 agents commerciaux ou, celui du réseau IAD qui, fort de ses 14 000 agents commerciaux, bouclait en 2021 une levée de fonds le valorisant à 1,2 milliard d’euros. En réalité, cette stratégie s’inscrit dans la redistribution des cartes à l’œuvre dans l’intermédiation immobilière.
Dans une publication récente, l’institut Xerfi estimait que la part de marché des agences «vitrées» dans la transaction de logements anciens «devrait tomber à 48 % à l’horizon 2025 tandis que les réseaux de mandataires pourraient représenter 20 % des ventes (15 % aujourd’hui) et les néo-agences entre 1,5 % et 2 % (moins de 0,5 % actuellement)», la vente entre particuliers devant se maintenir à environ 34 % de parts de marché.