Favoriser l’équipement des parkings
Une étude récente sur la mobilité électrique dans la ville de Paris, révélée par Actu-environnement.com, s’intéresse aux sous-sols des copropriétés. Cette étude conjointe de la Mairie de Paris, de l’Agence parisienne du climat (APC) et de la société ENEDIS dresse plusieurs constats.
Pour combattre la pollution des villes, il faut favoriser les véhicules électriques. Le principal frein au développement de ces véhicules est le faible nombre des bornes électriques installés et leur maillage insuffisant sur Paris. Dans le même temps, le nombre de parkings publics va en diminuant au fil des projets de rénovations urbaines. Dès lors, l’équation serait-elle insoluble ? C’est ignorer que la grande majorité des parkings à Paris est résidentielle. Pour les auteurs de l’étude, 77 % des places de stationnement dépendent d’immeubles gérés à 90 % en copropriété.
Autres constats : le sous-équipement des stationnements en copropriété en bornes électriques s’explique par un défaut d’Informations fiables des syndicats des copropriétaires ; l’inertie des assemblées générales s’explique par les difficultés de choix de matériel (équipements individuels ou collectifs ?) mais également par les coûts d’installation. Aussi, «il faut inciter les copropriétaires à initier une démarche collective», selon Karine Bidart, directrice générale de l’Agence parisienne du climat (APC), qui milite pour que soit apporté un soutien technique aux syndicats et pour un partage … des coûts.
L’idée est assurément séduisante et pas seulement pour Paris. Cependant, l’idée ne manquera pas d’animer les débats en assemblée générale. Après l’examen et le vote des résolutions sur l’installation des bacs à compost ?
Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 664 de décembre 2020