Grand angle | À chaque copropriété, son PPPT

par Nathalie LEVRAY, journaliste
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S’il vise à limiter la surprise de gros travaux urgents, le projet de plan pluriannuel de travaux (PPPT) s’établit en fonction de l’état du bâti.

À la dernière assemblée générale de la copropriété nantaise de la rue Saget (douze lots), le syndic a proposé une résolution relative à la «réalisation d’un projet de plan pluriannuel (PPPT) de travaux incluant le diagnostic de performance énergétique collectif (DPEC)». Membre du conseil syndical, Mariette Héraud témoigne : «nous l’avons rejetée. D’abord nous n’avons pas su pourquoi elle était proposée et les informations trouvées sur internet n’étaient pas claires ; ensuite, le syndic nous a présenté qu’un seul devis de 4 200 € TTC

L’anecdote est révélatrice de deux constats tirés par Bernard Lancien, président de l’Union nationale des copropriétaires et colotis (URCC) Ouest, affiliée à la Fédération nationale des associations de copropriétaires et de colotis (FNACC) : «nous sommes beaucoup interrogés par nos adhérents sur le PPPT», relève-t-il. «Les syndics sont extrêmement présents pour le faire voter en assemblée générale mais les copropriétaires sont complétement perdus

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